Dans cette optique, l’Association désire voir se développer :
Qualité de vie, bien-être et santé
Le vieillissement démographique appelle à enrichir les relations entre générations et à cultiver de nouvelles formes de solidarité. Pour y répondre l’Association genevoise pour le développement communautaire souhaite contribuer au développement d’une société pour tous les âges.
Développement communautaire participatif
Le champ du développement communautaire est vu de façon à inclure, par exemple, les actions sur l’environnement naturel et construit, les comportements individuels et collectifs, le lien social, etc. Une attention particulière est portée à ce que beaucoup considèrent comme « le bien le plus précieux » à savoir la santé, que l’on peut assimiler au « bien-être physique, mental et social ». Le terme de santé s’entend non pas dans le sens d’absence de maladie par l’action médicale, mais par l’intermédiaire de ses déterminants : environnement, modes de vie, services, etc.
L’Association genevoise pour le développement communautaire souhaite appliquer une démarche participative pour favoriser le développement communautaire en visant à la fois la qualité de vie de la population et le bien-être de l’individu.
Si c’est bien à l’échelle régionale et locale que l’Association se propose d’agir, elle ne néglige pas pour autant une vision globale, par exemple en référence aux documents fondamentaux que sont les Objectifs du Millénaire pour le Développement de l’ONU, la Constitution (1948) et la Déclaration de Alma Ata (1978) de l’OMS ou la Charte d’Ottawa.
Cette approche implique une réflexion sur les fondements de la société actuelle et ses défis vitaux comme l’étiolement du lien social, le vieillissement individuel et démographique (défi social et démographique).
Société pour tous les âges
Notre pays fait partie des meilleurs à l’échelle mondial en ce qui conserne l’espérance de vie à la naissance. C’est un succès de notre société. Le système des assurance sociales assure une certaine sécurité matérielle aux personnes âgées. Son financement se base sur la solidarité entre générations. Mais ce contrat entre générations est mis à mal d’un point de vue économique et social. Economique, car la Suisse a un taux de natalité bien inférieur au seuil du renouvellement démographique et la charge qui pèse sur la jeune génération, insuffisante en nombre, sera de plus en plus lourde. Sociale, de par le défi du bien vieillir, qui implique la reconnaissance par l’autre dans un rôle nouveau ou retrouvé.
Une des manières d’approcher le défi social et démographique est de développer une politique basée sur les opportunités que peut offrir une population âgée en santé en termes de collaboration avec les autres générations (liens intergénérationnels) et de contribution potentielles à l’économie, au travers des compétences ainsi préservées et transmises. C’est une vision sans doute utilisatrice de la longévité, ou rôles et activités vont de paires, qui nécessite un débat de société.
Dans la pratique, les activités dites « intergénérationnelles » sont souvent limitées à des actions « tous publics » ponctuelles. Nous pensons que l’intergénérationnel émerge plutôt d’une expérience commune structurée, qui devient fondatrice d’un nouveau vécu favorisant l’émergence d’un « esprit » d’association, de quartier, de ville.
Des travaux effectués dans le cadre des Nations-Unies ont proposé d’intégrer la notion de vieillissement dans toutes les politiques publiques avec comme objectif d’aller vers une société pour tous les âges (politique du mainstream). En effet, l’âge n’est pas un problème en soi, seules les limitations fonctionnelles (marcher, entendre, se souvenir, etc.) le sont. Elles peuvent toucher tous les âges de la vie, même si elles sont surreprésentées dans la population âgée. Ainsi, développer des politiques publiques qui permettent de diminuer l’impact de ses limitations au quotidien en développant les concepts de qualité de vie et de bien-être permettrait un grand pas vers plus d’autonomie et une contribution efficace pour relever le défi social et démographique.
C’est essentiellement au niveau des communes et des quartiers que devrait s’ancrer le concept de société pour tous les âges. En effet, à cette échelle se focalisent les besoins liés au développement de la qualité de vie de la population et c’est aussi là où les interventions concrètes prennent tout leur sens. Logement, mobilité, environnement, pour ne citer qu’eux, sont trois domaines incontournables des plans directeurs communaux. C’est pour cette raison que notre Association privilégie comme niveau d’intervention celui qui se trouve le plus proche des citoyens et vise à se faire le partenaire des autorités communales et de la société civile (collaboration tripartite), pour promouvoir et mettre en œuvre un modèle de développement communautaire adapté à tous.
Cette approche implique une réflexion sur les fondements de la société actuelle et ses défis vitaux comme l’étiolement du lien social, le vieillissement individuel et démographique (défi social et démographique).
Pour être efficaces, les actions développées dans le but de promouvoir la santé de la population, dans une perspective de qualité de vie et de bien-être, devront mobiliser les ressources individuelles des personnes et agir sur l’environnement et les modes de vie. Ainsi, le maintien de la capacité fonctionnelle à travers les différents âges de la vie aura de plus grande chance être préservé.
Approche tripartite au niveau des communes
Parce qu’elle détient la connaissance des problématiques réelles qui la touchent et la capacité d’intervenir dans leurs résolutions, la société civile assure la pertinence indispensable à la mise en œuvre des politiques sanitaires et sociales en Suisse. Comme le souligne le Conseil fédéral, la problématique des aidants non professionnels est une illustration de la recherche d’équilibre entre pouvoirs publics, communauté et choix de vie.
Le Conseil fédéral stipule aussi que c’est au niveau communal que doit se mettre en place une partie importante de sa politique « vieillesse ». Cette dernière a pour objectifs de mieux reconnaître la contribution des personnes âgées à la société, de veiller à leur bien-être et d’assurer leur sécurité matérielle. Elle doit encourager leur autonomie et leur participation à la vie publique, et renforcer la solidarité entre générations.
De son côté le canton a également développé ses politiques et défini ses priorités.
Il souhaite le maintien à domicile dans les meilleures conditions possibles ; le placement en EMS lorsque demeurer à domicile n’est pas possible.
Il propose de favoriser l’innovation, notamment par le biais de projets pilotes et en particulier de dynamiser la réalisation d’habitats adaptés à la demande, en diversifiant les stratégies, notamment en favorisant la mixité au sein d’immeuble locatifs, l’échange de logements, les adaptations de logements existants, le développement de partenariats public-privé.
Il souhaite favoriser les initiatives communales, associatives ou privées dans une logique de proximité.
Espace public, vie publique et habitat adapté
L’Association genevoise pour le développement communautaire a été créée en 2015 grâce à une Fondation privée genevoise souhaitant favoriser la promotion du développement de la qualité de vie au sein des communes du canton. Pour ce faire, des compétences ont été identifiées dans le domaine du développement communautaire participatif, en particulier en lien avec le vieillissement.
Il est important pour les futurs partenaires de l’Association de savoir dans quelles mesures l’application des concepts exposés peut conduire à des réalisations concrètes qui répondent aux besoins de la population cible. Deux exemples d’approches sont proposés ici, et nos projets sont consultables en dessous :
Exemples d'expériences communautaires
Projets réalisés
L’Association genevoise pour le développement communautaire (AGDC) a vocation de collaborer avec les communes aussi bien au niveau conceptuel que pratique, voire financier, grâce au soutien d’une Fondation privée genevoise. L’AGDC accepte de recevoir des demandes préliminaires d’associations pour autant qu’une collaboration avec les autorités locales soit prévue dans le projet.
Le processus de soumission est différent pour les communes et les associations.
Les communes peuvent adresser au secrétariat (secretariat@developpement-communautaire.org) de l’AGDC une lettre d’intérêt indiquant leurs volontés de développer un projet visant la qualité de vie de la population résidente. L’AGDC souhaitant favoriser un processus collaboratif entre les autorités locales, les associations et la population résidente (future bénéficiaire), il sera nécessaire de faire figurer dans le document non seulement la nature du projet, le public-cible, les ressources éventuellement mises à disposition, ainsi qu’une personne de contact, mais également les partenaires potentiels.
Suite à une première lecture visant à valider la compatibilité entre la nature du projet, la politique de l’AGDC et ses priorités, un préavis est formulé et la personne de contact est informée.
Le projet, une fois finalisé, devra faire l’objet d’une approbation par le Comité de l’AGDC, lequel relaiera, en cas de besoin, la demande de financement auprès de la Fondation privée genevoise partenaire.
Les associations devront contacter les communes sur les territoires desquelles elles souhaitent développer des activités. L’AGDC accepte néanmoins de recevoir dans un premier temps des lettres d’intention provenant directement des associations, afin d’en évaluer l’adéquation avec sa politique et ses priorités. L’AGDC fera ensuite connaître sa position par écrit. Très exceptionnellement, l’AGDC pourrait entrer en matière pour un projet n’impliquant pas les autorités communales.
La structure suivante sera respectée pour la soumission des projets, les associations pourront s’en inspirer pour effectuer une demande préliminaire avant de contacter la commune concernée.
- Buts du projet
- Estimation des besoins (effectuée selon un processus participatif)
- Objectifs du projet (basés sur les besoins précédemment identifiés)
- Description des activités à entreprendre
- Liste des ressources à mobiliser
- Esquisse d’un système d’évaluation qui permette de porter une appréciation sur le degré d’atteinte des objectifs après une période définie
L’association genevoise pour le développement communautaire est une association sans but lucratif. Elle est politiquement neutre et confessionnellement indépendante.
Le siège est situé dans le canton de Genève.
Le but de l’association est de favoriser, notamment au niveau des communes et des quartiers, une approche large de la qualité de vie, du bien-être et de la santé par la participation communautaire.
Adresse
Association genevoise pour le développement communautaire
18, rue Adrien Lachenal
1207 Genève
Le comité assure le fonctionnement de l’association.
Le Comité de l’Association est composé des personnes suivantes:
Jean Simos, président
Yann Boggio
Peter Brey
Marc Maugué